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Les neurotransmetteurs : dopamine, noradrénaline, adrénaline, sérotonine et leurs liens avec le TDA/H et les TSA.
Un dosage spécifique de neurotransmetteurs par analyse d'urine est possible pour identifier les déséquilibres. Ce dosage n'est pas soumis à une prescription médicale. Et comme ces neurotransmetteurs se synthétisent à partir d'acides aminés présents dans notre alimentation, il est possible de les rééquilibrer par des compléments alimentaires.
Les neurotransmetteurs :
Les neurotransmetteurs activent des aires cérébrales qui gèrent différentes fonctions cognitives. Les neurotransmetteurs principaux pour le TDA/H sont la dopamine, la noradrénaline et l'adrénaline. Il passent entre les neurones pour activer ces aires cérébrales. Voici une brève description de leur implication :
Dopamine : attention, motivation, élaboration de projet, création, processus de recherche de nouveauté, impliqué dans les phénomènes de dépendance et d’addiction (renforcement positif), la motivation.
Noradrénaline : l'attention, les émotions, le sommeil, le rêve et l'apprentissage. Elle joue aussi un rôle dans les troubles de l'humeur comme la maniaco-dépression, et l'hyperactivité motrice (TDA/H).
Adrénaline : Apprentissage, concentration, stress, prise de poids.
Sérotonine : régulation de la température, le sommeil, l'humeur (agressivité, anxiété), l'appétit et la douleur. La dépression, le suicide, les comportements impulsifs, l'agressivité et l'anxiété impliquent certains déséquilibres de la sérotonine.
Pour plus d'information, il est possible de consulter les fiches en français de l'Université McGill du Canada en cliquant ici.
Ces neurotransmetteurs se synthétisent à partir d'acides aminés présents dans notre alimentation. Le bon fonctionnement de notre cerveau dépend donc en partie du bon équilibre alimentaire, non pas au sens diététique, mais en fonction des besoins en acides aminés pour synthétiser des neurotransmetteurs, ce qui est très différent.
Or, on peut doser la synthèse de la dopamine, noradrénaline, adrénaline, et même sérotonine par une simple analyse d'urine, en accès libre (sans ordonnance). Cela permet d'estimer le taux de synthèse, la recapture et le passage synaptique (la fluidité membranaire liée au rapport omégas 3-6) pour activer le circuit d l'attention, de la motivation, de la récompense, de l'humeur etc. Cliquer ici pour avoir un exemple. Pour cela, il faut s'adresser à un laboratoire spécialisé en biologique fonctionnelle, comme dans l'exemple précédent. Et il est souhaitable d'ajouter à ce dosage des neurotransmetteurs une "iodurie" car l'iode est fortement impliquée dans le fonctionnement du cerveau au point où un déficit d'iode peut amener des signes cliniques très proches d'un TDA/H, d'une dépression, d'un syndrome anxio-dépressif etc. On retrouve généralement ces mêmes déficits en neurotransmetteurs et iode dans le cas d'un (pré)burnout.
En cas de déséquilibres, il est conseillé de prendre des compléments alimentaires (sauf contre-indication médicale) pour corriger cela puisque la synthèse des neurotransmetteurs, la fluidité membranaire et la iodurie dépendent directement de notre alimentation. Les premiers effets positifs sont généralement observables en 3 semaines. Ensuite, il faut modifier son alimentation en conséquence pour maintenir le rééquilibrage.
Attention, bien que le dosage des neurotransmetteurs soit en accès libre sans ordonnance, et que les compléments alimentaires soient en vente libre sans ordonnance, il faut absolument se faire accompagner par un praticien formé à l'analyse du dosage, aux conseils en micronutrition sur ce domaine, et ayant une connaissance des troubles cognitifs. En effet, un déficit de neurotransmetteurs ou de fluidité membranaire est préjudiciable, mais un excès aussi... Et il faut croiser cela avec les signes cliniques rapportés par le patient : concentration, fatigue, humeur etc.
Dans le TDA/H, en France la médication agit sur la dopamine présente dans le cerveau au moyen d'un dérivé d'amphétamines, mais cela ne rééquilibre ni sa synthèse, ni la fluidité membranaire pour le passage synaptique. La micronutrition permet de rééquilibrer sa synthèse et la fluidité membranaire, c'est donc un très bon complément à la prise en charge médicamenteuse.
Sébastien Vaumoron a suivi plusieurs formations depuis 2017, auprès de différents médecins, biologistes et pharmaciens spécialisés sur l'analyse des neurotransmetteurs, le microbiote intestinal et la micronutrition. Il a également été en stage en cabinet médical du Dr. Kimmel au Luxembourg.