top of page

​Il existe 3 tests de quotient  intellectuel (bilan neuropsychologique psychométrique) :

 

- le WPPSI 4 qui comprend une batterie d'épreuves pour les enfants âgés de 2 ans 6 mois à 3 ans 11 mois, puis une seconde batterie d'épreuves qui est le développement de la première pour les enfants âgés 4 ans à 7 ans 7 mois.

- le WISC 5 qui est destiné aux enfants âgés de 6 ans à 16 ans 11 mois.

- le WAIS 4 qui s'adresse aux adultes à partir de l'âge de 16 ans et qui va jusqu'à la veille des 80 ans.

Ils permettent de contribuer au diagnostic :

- de la déficience intellectuelle ;

- du retard de développement intellectuel (scolarité en SEGPA) ;

- du Haut Potentiel Intellectuel ("précocité intellectuelle", "douance" - "surdouance") ;

- des troubles des apprentissages scolaires ;

- des troubles "dys" : dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyscalculie, dysgraphie ;

- du Trouble du Déficit de l'Attention avec/sans Hyperactivité (TDA/H) ;

- des Troubles du Spectre Autistiques (TSA) de type syndrome d'Asperger, autisme de haut niveau ;

L'achat, et donc l'usage de ces tests (et d'autres) est réglementé par des conditions de vente de l'éditeur, qui propose une liste non exhaustive de professions :

- les titulaires du titre de psychologue tel qu’il a été défini par les décrets 90 - 255 et 90 - 259 du 22 mars 1990 en application de la Loi du 25 juillet 1985, et conformément au code de déontologie du 22 mars 1996,

- les professionnels des ressources humaines disposant des certifications nécessaires dispensées par Pearson France-ECPA,

- les orthophonistes ;

- les psychomotriciens ;

- les ergothérapeutes ;

- les médecins ;

- les enseignants spécialisés (donc : psychologue scolaire, Maître E, Maître G, Professeur des écoles de CLIS, ULIS, EGPA) ;

- les graphothérapeutes.

Reste que l'outil à lui seul ne fait pas la qualité de l'analyse du test. Tout comme une machine pour faire des échographies ne fait pas de diagnostic médical (c'est le médecin qui l'utilise qui le fait), pour un test de QI ce sont les connaissances, l'expérience et le partage de connaissances avec d'autres professions autour des mêmes domaines qui permettent au praticien d'identifier des signes cliniques, de faire des hypothèses qu'il faudra, selon les cas, compléter par d'autres bilans pour faire une évaluer la plus exhaustive possible : attention et fonctions exécutives, perception sociale, compréhension et expression verbale, langage pragmatique, logique mathématique, orthoptie fonctionnelle,  graphomotricité, psychomotricité etc. Ensuite, il faudra avoir un avis de médecin (pédiatre et/ou neuropédiatre et/ou pédopsychiatre) réellement spécialisés de ces troubles (et ils sont peu nombreux) pour poser le diagnostic.

Par ailleurs, les tests de QI sont tous conçus pour évaluer des fonctionnements cognitifs qui ne couvrent absolument pas toutes les formes d'intelligence, mais seulement celles mobilisées dans les matières "principales" de la scolarité obligatoire : le raisonnement verbal, le raisonnement visuel fluide, la logique visuo-spatiale, puis la mémoire à court terme et de travail, et la vitesse de traitement visuelle. Cependant, si on étudie effectivement la musique de la petite section de maternelle jusqu’au à la fin du collège, et que l'on peut poursuivre son étude au lycée et jusqu'au doctorat de musicologie, avec un cursus possible à l’École Normale Supérieure, les tests de QI n'évaluent pas l'intelligence musicale. Il y a donc un choix des formes d'intelligences évaluées qui ne couvre absolument pas toute l'intelligence d'une personne, si jamais l'idée d'évaluer toute l'intelligence est une idée plausible... 

De plus, ces tests ne sont jamais passés dans des conditions écologiques, c'est-à-dire en situation naturelle de travail d'un enfant, d'un adolescent ou d'un adulte. En effet, on le passe dans un cabinet, avec peu/pas de sources de distractions auditives, visuelles, contrairement à une salle de classe où l'enfant doit résister à toutes ces distractions possibles, alors qu'il doit en même temps réfléchir aux problèmes logiques posés, ou exercices d'apprentissage, d'entraînement ou de mémorisation à faire en classe. Il y a donc un biais inévitable car on ne peut évidemment pas faire passer un test de QI à un enfant dans sa classe... Cela met donc le patient dans des conditions artificiellement très favorables et peu équivalentes à ce qu'il vit au quotidien, que ce soit dans sa classe, ou à son travail, et il faut en tenir compte dans l'analyse qualitative du test.

Par ailleurs, tous ces tests sont conçus pour être administrés en une seule fois. Ainsi, sauf cas extrême et exceptionnel, faire passer un test de QI en 2 ou 3 fois fausse complètement l'évaluation, généralement dans un but d'obtenir de meilleurs scores... Mais cela ne permet pas d'évaluer au plus près possible la réalité du fonctionnement cognitif du patient, ce pour quoi il vient en réalité ! Ce serait comme courir un marathon (42,195 kilomètres) en 2 ou 3 fois, et sur 2 ou 3 semaines, au lieu de le courir en une seule fois, ce qui n'est absolument pas pareil...!

Et vérifiez que le praticien vous fait bien passer le test en vigueur...:

WPPSI        1972                 WISC        1958                WAIS        1968

WPPSI-R    1995                WISC-R    1981                 WAIS-R   1989

WPPSI 3     2004               WISC 3     1996                 WAIS 3     2000

WPPSI 4   2014              WISC 4      2005                WAIS 4   2011

                                              WISC 5    2016

Il existe 3 tests de quotient  intellectuel (bilan neuropsychologique psychométrique) :

 

- le WPPSI 4 qui comprend une batterie d'épreuves pour les enfants âgés de 2 ans 6 mois à 3 ans 11 mois, puis une seconde batterie d'épreuves qui est le développement de la première pour les enfants âgés 4 ans à 7 ans 7 mois.

- le WISC 5 qui est destiné aux enfants âgés de 6 ans à 16 ans 11 mois.

- le WAIS 4 qui s'adresse aux adultes à partir de l'âge de 16 ans et qui va jusqu'à la veille des 80 ans.

Ils permettent de contribuer au diagnostic :

- de la déficience intellectuelle ;

- du retard de développement intellectuel (scolarité en SEGPA) ;

- du Haut Potentiel Intellectuel ("précocité intellectuelle", "douance" - "surdouance") ;

- des troubles des apprentissages scolaires ;

- des troubles "dys" : dyslexie, dysorthographie, dysphasie, dyscalculie, dysgraphie ;

- du Trouble du Déficit de l'Attention avec/sans Hyperactivité (TDA/H) ;

- des Troubles du Spectre Autistiques (TSA) de type syndrome d'Asperger, autisme de haut niveau ;

Les diagnostics médicaux (troubles "DYS", TDA/H, TSA) se font par un médecin pédiatre, neuropédiatre ou pédopsychiatre spécialisé sur ces troubles. Le médecin le fait à partir de l'évaluation qu'il fait en consultation, et très généralement en appui sur des bilans neuropsychologiques qui permettent d'objectiver les signes cliniques sur des épreuves standardisées et étalonnées. 

 

L'achat, et donc l'usage des bilans neuropsychologiques est réglementé par des conditions de vente de l'éditeur (lire ici les CGV) et ouvert à de nombreuses professions. 

Reste que l'outil à lui seul ne fait pas la qualité de l'analyse du test. Tout comme une machine pour faire des échographies ne fait pas de diagnostic médical (c'est le médecin qui l'utilise qui le fait), pour un test de QI ce sont les connaissances, l'expérience et le partage de connaissances avec d'autres professions autour des mêmes domaines qui permettent au praticien d'identifier des signes cliniques, de faire des hypothèses qu'il faudra, selon les cas, compléter par d'autres bilans pour faire une évaluer la plus exhaustive possible : attention et fonctions exécutives, perception sociale, compréhension et expression verbale, langage pragmatique, logique mathématique, orthoptie fonctionnelle,  graphomotricité, psychomotricité etc. Ensuite, il faudra consulter un médecin (pédiatre et/ou neuropédiatre et/ou pédopsychiatre) spécialisés de ces troubles pour établir, ou pas, le diagnostic.

Par ailleurs, les tests de QI sont tous conçus pour évaluer des fonctionnements cognitifs qui ne couvrent absolument pas toutes les formes d'intelligence, mais seulement celles mobilisées dans les matières "principales" de la scolarité obligatoire : le raisonnement verbal, le raisonnement visuel fluide, la logique visuo-spatiale, puis la mémoire à court terme et de travail, et la vitesse de traitement visuelle. Cependant, si on étudie effectivement la musique de la petite section de maternelle jusqu’au à la fin du collège, et que l'on peut poursuivre son étude au lycée et jusqu'au doctorat de musicologie, avec un cursus possible à l’École Normale Supérieure, les tests de QI n'évaluent pas l'intelligence musicale. Il y a donc un choix des formes d'intelligences évaluées qui ne couvre absolument pas toutes les formes de l'intelligence d'une personne, si jamais l'idée d'évaluer toute l'intelligence est une idée possible... 

De plus, ces tests ne sont jamais passés dans des conditions écologiques, c'est-à-dire en situation naturelle de travail d'un enfant, d'un adolescent ou d'un adulte. En effet, on le passe dans un cabinet, avec peu/pas de sources de distractions auditives, visuelles, contrairement à une salle de classe où l'enfant doit résister à toutes ces distractions possibles, alors qu'il doit en même temps réfléchir aux problèmes logiques posés, ou exercices d'apprentissage, d'entraînement ou de mémorisation à faire en classe etc. Il y a donc un biais inévitable car on ne peut évidemment pas faire passer un test de QI à un enfant dans sa classe... Cela met donc le patient dans des conditions artificiellement très favorables et peu équivalentes à ce qu'il vit au quotidien, que ce soit dans sa classe, ou à son travail. Il faut donc en tenir compte dans l'analyse qualitative du test.

Par ailleurs, tous ces tests sont conçus pour être administrés en une seule fois. Ainsi, sauf cas extrême et exceptionnel, faire passer un test de QI en 2 ou 3 fois fausse complètement l'évaluation. Certains le font, généralement dans un but d'obtenir de meilleurs scores, ce qui parasite l'évaluation du fonctionnement cognitif de la personne testée. Ce serait comme courir un marathon (42,195 kilomètres) en 2 ou 3 fois, et sur 2 ou 3 semaines, à 18° sur un tapis de course, au lieu de le courir en une seule fois, dehors. Cela n'évalue pas les mêmes compétences...!

Et vérifiez que le praticien vous fait bien passer le test en vigueur...:

WPPSI        1972                 WISC        1958                WAIS        1968

WPPSI-R    1995                WISC-R    1981                WAIS-R    1989

WPPSI 3     2004               WISC 3     1996                WAIS 3     2000

WPPSI 4   2014              WISC 4     2005               WAIS 4   2011

                                              WISC 5   2016

bottom of page